« C’est un trou de verdure, où chante une rivière ». Arthur Rimbaud ne pensait évidemment pas à Le Mung en écrivant Le Dormeur du val. Pourtant ces quelques mots résument bien les paysages de cette commune de 308 habitants : des champs, des prairies, des bois, et un fleuve : la Charente. Des sons, des chansons, par les canaux et les barrages qu’elle accueille. Que serait Le Mung sans la Charente ? Sculptée par son tracé, notre commune a su profiter avec le temps de ses atouts, en témoignent le château ainsi que les pontons et les carrelets. Mais elle sait aussi subir ses caprices, acceptant fatalement l’eau qu’elle déverse dans les prés ou les maisons.
La Charente lui sert également de marqueur : rive droite Saint-Savinien, rive gauche Le Mung et son île, la Grenouillette. La Charente fait donc partie intégrante de l’identité de la commune.
D’une superficie de 752 hectares, cette partie de Saintonge, majoritairement agricole, bénéficie aussi d’un emplacement qui la rend attractive et agréable. Les nouveaux arrivants apprécient sa proximité avec Saintes, Saint-Jean d’Angély ou Rochefort, ainsi qu‘avec le littoral. Pour ceux qui y sont installés depuis quelques années ou quelques générations, c’est sa convivialité, son esprit de village qui ravit. Les Méléduniens et Méléduniennes sont répartis en 18 villages : le Breuil, la Lançonnière, la Maison Michel, les Grandes Maisons, la Planche, la Borderie, le Bourg, la Salle, les Monnereaux, Chaud-Bois, le Boutet, les Salicaires, les Tartres, la Pierrière, les Abelins, le Moulin, la Porchinière et le Port (le livre de Robert Orgé, Saint-Savinien et Le Mung, Origine des noms de rues et des lieux-dits, permet d’en savoir davantage sur l’histoire du nom de ces villages).
Dans leurs promenades, les habitants croisent l’église Notre-Dame-de-la-Nativité, le château de la Salle, la croix hosannière ou la statue de Raoul Bitaud. L’été, ils vont sur l’île de la Grenouillette pour y faire du tennis, des petits bateaux ou des longueurs. A pied ou à vélo, ils peuvent aussi rejoindre le GR360 ou la Flowvélo, se destinant alors vers Crazannes ou vers Geay.