Le pont de la Planche permet la traverse du Moussard, entre les communes du Mung et de Geay, à la route départementale n°18 qui relie Marennes à Saint-Jean-d’Angély.
Il est composé de cinq arches couvertes en arc segmentaire, l’arche centrale étant encadrée par des piles à bec. Le canal coule sous les trois arches centrales, encadré par des routes passant sous les deux arches extérieures. A côté d’une pile se trouve une jauge à eau indiquant actuellement 220 cm. Le tablier est surmonté d’un parapet en pierre de taille.
Le premier pont de la Planche a été édifié en 1852 au moment de l’aménagement de la route départementale n° 18, de Marennes à Saint-Jean-d’Angély. La pose de la première pierre donne lieu à cérémonie présidée par les maires du Mung (le Comte de Turpin) et de Geay. La route franchissait la petite vallée de la Planche sur un remblai qui prolongeait le pont de 4,50 mètres, suffisant pour le ruisseau mais inadapté à l’écoulement des crues de la Charente. Il est alors réédifié au début des années 1880.
Au moment de l’aménagement de la déviation de la Charente à Saint-Savinien, des travaux secondaires sont en effet prévus pour améliorer l’écoulement des eaux au moment des crues du fleuve. Le pont de la Planche est alors réédifié par Alexandre Merzereau, entrepreneur de travaux publics à Saint-Savinien et adjudicataire du marché le 2 février 1881, sous la direction du conducteur de travaux Augustin Capuron et de l’ingénieur en chef Pierre Antoine Potel. Le procès-verbal de réception définitive du pont est dressé le 29 novembre 1882.
Les informations proviennent du site de l’Inventaire général du Patrimoine culturel de la Nouvelle-Aquitaine